Relocalisation alimentaire

La relocalisation alimentaire passe par l’application des principes de l’économie circulaire à l’alimentation : elle recrée des boucles de valeur positive qui valorisent les ressources alimentaires d’un territoire et limite les externalités négatives.

Des initiatives de relocalisation alimentaire émergent et font leurs preuves partout en France et dans le monde, en marge du système alimentaire « mondialisé ». Consolider, faire converger et amplifier ces nouvelles pratiques : tel est l’enjeu de la relocalisation.

Adaptation au changement climatique

Reconnaître que le climat change et que l’agriculture est l’un des secteurs les plus touchés n’est pas chose aisée. Pourtant, depuis les rapports du GIEC jusqu’aux témoignages des paysan.ne.s des Alpes, les signes sont là.

S’adapter, c’est à la fois limiter les effets d’évènements climatiques extrêmes et rendre les agrosystèmes moins vulnérables, plus résilients.

Le monde agricole est doté d’une capacité singulière : l’expérimentation en temps réel. L’adaptation consiste, en premier lieu, à renforcer ces logiques d’expérimentation, à l’échelle des fermes ou des vallées. Actions collectives, solidarité entre paysan.ne.s et politiques publiques font aussi partie de l’équation.

Dynamiques collectives

Les organisations collectives trouvent dans l’agroécologie une nouvelle raison d’être. Elles permettent de tester de nouvelles idées, de créer à plusieurs, d’aller plus loin dans la mise en commun de ressources et dans la recherche de solutions.

Les collectifs en agroécologie génèrent des échanges et de l’entraide sur les fermes. Ils favorisent aussi le rapprochement avec d’autres acteurs de la société, et conduisent à l’émergence de nouveaux modèles de production, de transformation, de distribution et de gouvernance.